Djuna Mumbafu

Biographie - Djuna Mumbafu

Après la mort de Yampanya Pépé Kallé, l’orchestre Empire Bakuba n’a pu continuer sur sa lancée, qui fut pourtant fulgurante. Cette formation musicale a éclaté en plusieurs groupes : « Fondation Empire » du soliste Kinanga Boeing 737, « Empire » de Germain Kanza, « Delta Force » aile Lofombo, pendant qu’en Europe, le chanteur Papy Tex qui s’associait feu Likinga Reddo pour la réalisation d’un album ; De Souza, un autre ancien de l’orchestre, s’est débattu pour sortir son album-solo dénommé « Un » ; tandis que Biya Chante se frayait son propre chemin. Néanmoins, les anciens de l’Empire Bakuba sont animés par une commune préoccupation : pérenniser le style et l’image du décidément immortel Kabasele Yampanya « Pépé Kallé ». Il y a lieu de signaler la dernière escapade de Papy Tex qui a quitté Paris pour pour Kinshasa au début de 2016 dans le but de ressusciter l’Empire Bakuba en réunissant tous les anciens musiciens. L’homme n’a réussi à enlever le défi, parce qu’il s’y était mal préparé. Résultat : chaque ancien de l’Empire va son bonhomme de chemin. Comme l’animateur Djuna Mumbafu « Big One », qui vient de trouver un producteur providentiel de nationalité togolaise, qui lui a permis d’enregistrer son premier album personnel, « Tonnerre ». Cet opus a récolté un succès inattendu, grâce à des clips captivants et une qualité technique enviable. De l’Europe, Djuna est rentré à Kinshasa en vue d’assurer personnellement la campagne promotionnelle de son œuvre. L’artiste a monté un orchestre d’accompagnement qui s’est signalé par des productions scéniques réussies tant à Kinshasa qu’en provinces et à l’étranger. Un succès qui lui a permis de relever la tête, un peu mieux que ses autres anciens collègues de l’Empire. Pour des raisons stratégiques, Djuna « Big One » a, il y a quelques mois, pris le chemin de Londres. D’aucuns le croyaient parti rejoindre sa famille qui y réside et qu’il ne rentrerait plus à Kin. Non. Djuna annonce son retour imminent, et en surprend donc plus d’un, surtout lorsqu’il annonce un deuxième album, « Foudre », fruit d’un travail de longue haleine entamé à Kinshasa il y a près de deux ans.